" J'avais peur, la scène était par trop épouvantable; mais je ne perdis pas ma présence d'esprit, et je m'assis, calme et sans crainte apparente, sur une pierre qui se trouvait sur le chemin. Plusieurs Battaks s'avancèrent vers moi en me menaçant par parole et par gestes, si je ne m'en retournais pas, de me tuer et de me manger. Je ne comprenais pas leurs paroles, mais leurs signes ne me laissaient aucun doute, car ils désignaient ma gorge avec leurs couteaux, mes bras avec leurs dents, et ils faisaient aller leurs mâchoires comme s'ils avaient déjà la bouche pleine de ma chair..."