«... Le séjour au château d'Antonin, dans l'été de 1826, fut pour Chopin la révélation des joies que peuvent donner, lorsqu'elles sont réunies entre des mains expertes, l'opulence matérielle et les raffinements de l'esprit. Voilà ce dont ce jeune aristocrate avait besoin pour éveiller ses tables de résonance. C'est un luxe que méprisent les forts. Mais un cœur féminin ne saurait se passer de ces jouissances savamment distribuées, qui vont d'une cuisine exquise aux œuvres d'art, du confort matériel aux subtilités de l'intelligence et qui soumettent ce cœur malgré lui à la domination du délicieux...»